Mes très chères sœurs ca va saigner by King Mary

Auteur:King Mary [King, Mary]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Chick-Lit
Amazon: B00F52TBAI
Éditeur: C.GRD
Publié: 2013-11-10T00:00:00+00:00

LA MERE AUTORITAIRE

Mes très chères sœurs, déjà gamine cela vous pesez, rappelez-vous.

« Va à droite, va à gauche, ne fait pas ci, ne fait pas ça ! Et zut à la fin ! » Même en hurlant …..LCHE-MOI !....cela ne marche pas

- À mon âge, tu ne vas pas encore me dire ce que j’ai à faire !

Mais si. Au cri de « si tu ne m’obéis pas, je le dis à ton père » celui de vos dix ans, ne reste plus à présent que « Si tu ne fais pas cela je te déshérite », c’est plus cruel.

Alors, accepter et avoir la paix, ou ruer dans les brancards ? À vous de voir ce qui vous coûte le moins.

Mais c’est quoi au fait, l’autorité maternelle ?

Subir l’autorité de votre mère (par exemple) c’est affirmer à vos dépends que celle-ci à une meilleure vision des choses que vous dans une situation qui vous concerne et qui ne la regarde pas et dont elle vous impose son point de vue. Il faut à ce moment-là que l’on suive une direction autre que la nôtre, sous peine de représailles(les siennes). Car l’autorité parentale fait loi, mes chères sœurs, et elle s’accompagne souvent d’une sanction.

Mais jusqu’à quel âge, elle fait loi ? Logiquement, jusqu’à la majorité. Après à vous de vous démerder si vous vous plantez. À partir de votre majorité, vous êtes devenue tellement lucide, et pleine de sagesse (hum !), que ce que dit votre mother, vous vous en tartinez. Et là est l’erreur !

C’est tellement bien de s’appuyer sur quelqu’un. Une mère, même avec une autorité envahissante, c’est tout de même un dossier sur lequel on pose son dos. Alors quand il faut tenir droit tout seul, sans jamais s’incliner sur une épaule, c’est rude.

Ce qu’il faut c’est limiter la casse. Je veux dire qu’elle n’aille pas trop loin dans les ordres donnés.

Trois possibilités :

- On méprise, on cède ou on affronte.

- On méprise.

Les dictons populaires (encore !) qui disent « cours toujours, tu m’intéresses-laissez pisser le mérinos- Je suis la montagne où vient mourir la vague » veulent tous dirent la même chose : LAISSEZ GLISSER.

Que vous importe, les pleurs, le chantage à l’amour, vous en avez cure. Quand mamounette aura fini cette comédie, l’on reprendra comme avant le cours de la vie. C’est tout. Il faut de la force de caractère (à savoir si vous en avez ?) ou une bonne dose de « je-m’en-foutisme » pour passer à côté de votre mère et ignorer ses suppliques et ses menaces. Essayer, c’est l’adopter !

Ne rentrez pas dans sa stratégie. Car elle a une technique très au point pour vous retourner comme une crêpe. À ce jeu justement, elle est plus forte que vous. Vous allez avoir droit aux éternels couplets sur les sacrifices qu’elle a faits pour vous.

- Je t’ai donné les plus belles années de ma vie. Si tu n’avais pas été là, je serais devenue cantatrice ou commissaire-priseur …etc.

Ecoutez par respect vous le lui devez, mais le regard lointain et fuyant, sans vous appesantir.

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